Parc agricole

©FABRIQUES
Faisant suite au constat d’enclaves agricoles et à l’expérience de mise en pâturage ponctuelle de parcs comme à Gerland, à l’image aussi d’exemples présents dans différentes villes européennes comme à Barcelone ou à Milan, la définition de projets agricoles à l’échelle d’agglomérations urbaines passeraient notamment par la mise en place de parcs agricoles. Ces parcs pouvant être crées sur des espaces agricoles préexistants ou non (enclaves agricoles ou « naturelles ») auraient pour principe d’être d’abord pensés pour leur forme et leur vocation productive tout en ayant une valeur d’espace public à part entière. Ils pourraient consister en la transformation des parcs urbains existants en fonction de leur nature. Ils permettraient ainsi de faire de manière large de l’espace urbain un espace pleinement productif en créant des réseaux plus ou moins vastes de parcs productifs.
Le principe des parcs agricoles serait ainsi à partir de dynamiques agricoles de créer de nouvelles formes de parcs d’abord pensés pour leur vocation productive (mise en place d’espaces de productions) tout en étant polyvalents et en pouvant accueillir des usages extérieurs. Les pâturages pourraient permettre lors de leur temps de non utilisation d’autres évènements, les axes de circulation pourront servir de chemins d’exploitation comme de randonnée, les bâtiments l’été pourront héberger d’autres usages, etc. D’abord réfléchis pour l’approvisionnement des agglomérations dont ils font partie, ils permettraient aussi une proximité de rapport des populations extérieures à l’agriculture avec les systèmes productifs. Au-delà, il semble que l’ensemble de l’espace agricole puisse tendre vers un statut similaire, en valorisant un projet productif tout en accueillant et en portant des usages urbains.

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Références
> Etude prospective sur les espaces périurbains de Clermont-Ferrand / PNRLV-PNRVA-Grand Clermont (2011)

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